La consultation publique de psychanalyse est un dispositif proposé au sein du RPH‑École de psychanalyse pour permettre à toute personne en situation de souffrance de pouvoir rencontrer, rapidement, un clinicien pour débuter une psychothérapie, quel que soit son âge ou ses moyens financiers.
Cette proposition de consultation publique de psychanalyse suit l’indication freudienne, de rendre la psychanalyse accessible à tous, et a été organisée par Fernando de Amorim. L’éthique psychanalytique implique de s’aligner avec le désir, le psychanalyste prend soin de son désir et travaille avec le désir d’un être de se sortir de la souffrance dans laquelle il est. Ainsi, ce psychanalyste a construit, avec l’aide des cliniciens membre du RPH-École de psychanalyse, le dispositif de la Consultation Publique de Psychanalyse.
Chaque clinicien du RPH, psychothérapeute et psychanalyste, reçoit dans le cadre de sa consultation des personnes en souffrance quel que soit leur moyen financier. Chacun règle à la mesure des possibilités qui sont les siennes au moment de la consultation. Ce dispositif met en avant la clinique du sujet puisque le psychanalyste est un clinicien et non un comptable. Chaque être est invité à construire sa subjectivité et s’engager au maximum de ses possibilités, celles qui sont les siennes, et pour le règlement aussi.
Un homme venant pour son deuxième rendez-vous me remercie car j’ai accepté de le recevoir alors qu’il est dans une situation de précarité et ne peut pas régler mes honoraires. « Vous êtes vraiment très gentille ». Je le détrompe immédiatement car ce n’est pas de la gentillesse c’est un acte clinique. C’est son maximum qui est demandé, pour le règlement de la séance comme pour le travail qu’il engage en débutant sa psychothérapie. Son maximum c’est ce qui sera suivi dans le fil de sa psychothérapie puis sa psychanalyse. Les séances se succédant, et cet homme y mettant du sein pour avancer dans son existence, il a pu construire une situation professionnelle dans la fonction publique, quitter le canapé d’un ami pour un lit dans son propre appartement, tout en augmentant régulièrement la somme pour ses consultations. Un être n’est pas assigné à une position qui le fait souffrir et une psychanalyse est ce qui permet de construire la responsabilité de conduire aussi sa destinée, comme le stipule le psychanalyste Fernando de Amorim.
L’argent n’empêche pas de débuter une psychanalyse au sein de la consultation publique de psychanalyse car c’est le maximum de chacun qui est attendu c’est cela l’éthique du désir propre au psychanalyste. Le maximum du psychanalysant mais aussi du psychanalyste.
Sara Dangréaux, en tant que psychanalyste membre du RPH-École de psychanalyse, reçoit aussi dans le cadre de la consultation publique de psychanalyse. Elle est joignable au 06.74.14.57.00. Vous pouvez aussi retrouver l’ensemble des cliniciens de l’école et leurs adresses sur Paris, région parisienne et province. Pour avoir davantage d’informations vous pouvez consulter le site du RPH : http://(https://www.rphweb.fr/quest-ce-que-la-consultation-publique-de-psychanalyse-paris-75-et-region-parisienne/)
