Consulter un psy pour une souffrance liée à la charge mentale sur Paris proche gare du nord.
La charge mentale est un concept sociologique de plus en plus médiatisée ces dernières années. Souvent associé à une charge qui pèse sur les femmes dans une gestion du quotidien en plus de la gestion de leurs propres activités, elle peut aussi être exprimée par des hommes mais plus rarement il est vrai.
Pourquoi la charge mentale concernerait davantage les femmes ?
Le premier argument sociologique qui peut être mis en avant est le fait que la société patriarchale met une pression sur les femmes, les malmène, fait peser le poids sur leur épaule et cetera. Cette perspective, dont notre propos n’est pas de débattre ici, coince la femme dans une position à laquelle elle serait donc assignée et là nous retrouvons l’idée de la charge. La question qui pourrait se poser est la marge de manœuvre possible pour une femme de ne pas se coincer elle-même sous le poids d’une pression et notre hypothèse est qu’une femme a une marge de manœuvre, une responsabilité possible dans sa vie quotidienne. Responsabilité ne veut pas dire culpabilité qui enfoncerait le clou d’une charge mentale ! Responsabilité indique qu’en ce qui concerne son positionnement, une femme a une possibilité d’action et cela équivaut à une espérance car non la femme n’est pas assignée à la charge mentale.
Pourquoi s’accabler d’une charge mentale serait source de souffrance mais aussi de jouissance ?
La souffrance qui accompagne la charge mentale, le stress, le poids, il est facile de s’y accorder. Mais qu’est-ce que revêt cette idée de jouissance – En quoi y aurait-il une jouissance à supporter l’organisation mentale de son travail, la maisonnée, les loisirs et cetera. C’est précisément ce qui peut s’explorer en psychothérapie ou en psychanalyse. Dans le cadre de la consultation, les femmes courageuses, courageuses car s’engageant dans la voie d’associer librement leurs pensées, avec l’imprévu d’entendre ce qui va sortir de leur bouge, peuvent parfois se surprendre à dire : Je vais tout et c’est lourd mais en même temps si je ne suis pas là rien ne fonctionne donc je suis la plus importante dans cette famille ! Voilà le paradoxe de cette charge mentale qui fait souffrir l’être indéniablement mais qui, dans le même temps, offre un gain de jouissance d’être la plus forte, celle qui peut tout, celle qui fait tout.
Bien entendu les positionnements des hommes et des femmes ont à évoluer pour ne pas se rigidifier dans des caricatures figées : Moi homme, toi femme !
Ce que la psychanalyse enseigne, c’est le fait qu’individuellement, subjectivement, il y a une part qui incombe à l’être qui désire construire son existence autrement qu’en se coinçant dans des schémas répondant à un imaginaire de puissance. Et cela est possible pour qui le désire !
Autant pour l’homme que pour la femme, une cure, pour savoir davantage sur ses positions rigides sources de souffrance la plupart du temps, permet de se positionner dans la vie avec du swing – c’est-à-dire en ajustant son positionnement en fonction des situations pour que cela soit agréable pour soi-même et les proches.