Dans ma consultation, je reçois des personnes qui souffrent dans leurs relations aux autres, dans leur travail, des pensées qui envahissent leur esprit et les entravent dans leur vie quotidienne. Bons nombres de personnes ont déjà consulté des psychologues ou des psychiatres mais souvent la question financière a été l’élément sur lequel accrocher pour arrêter la psychothérapie.
Au RPH – réseau pour la psychanalyse à l’hôpital – l’axe de travail repose sur le désir du clinicien mais aussi sur le désir des êtres qui viennent jusqu’à nos consultations. Le désir du clinicien de pouvoir avoir une clinique et donc recevoir des patients et le désir des patients de pouvoir mettre des maux sur leur maux ou tout du moins apaiser ce qui les fait souffrir voire de le dénouer. C’est pourquoi le RPH a mis en place une consultation publique de psychanalyse permettant aux personnes qui en ont le désir de pouvoir débuter une psychothérapie voire de poursuivre vers une psychanalyse.
Aussi pour revenir à la question financière, qui est un point pour le budget de l’être qui frappe à notre porte, au RPH nous accueillons les personnes désireuses de débuter une psychothérapie et fixons avec elles le coût financier des séances. Ceci responsabilise l’être dans la prise en soin de lui-même mais aussi le tire vers le haut puisqu’il est autonome dans le paiement de ses séances, qu’il peut assumer et qu’il module en fonction de l’évolution de sa situation.
Le siège initial de la consultation publique de psychanalyse se situe 33 rue Jean-baptiste Pigalle, Paris 9.