Que ce soit en psychothérapie ou en psychanalyse, il y a une dimension thérapeutique pour un individu, à savoir un apaisement de l’angoisse ou des symptômes jusqu’à leur disparition.
En psychanalyse, le psychanalysant (nom donné à la personne entrée en psychanalyse) est allongé sur le divan et ne voit pas le thérapeute. Il n’a plus besoin du regard pour étayer sa parole.
Le psychanalysant est animé par son désir de savoir sur ses propres processus inconscients et sa parole n’est plus directement adressée au clinicien, mis en position transférentiel de psychanalyste. Ce dernier est là pour conduire la cure dans le sens d’une possibilité pour le psychanalysant d’associer le plus librement possible ses pensées afin de mener sur la voie d’un savoir sur soi-même. Ce savoir permettant au sujet de ne plus s’aliéner aux symptômes, qui n’ont dès lors plus lieu d’être.
Entrer en psychanalyse ne peut pas se faire par une décision ou une volonté mais surviendra dans le fil de l’association libre et le clinicien proposera le divan.
Certains peuvent penser qu’une psychanalyse dure plus longtemps ou n’est pas fait pour eux. Il n’y a pas de contre-indication si l’être est animé, au-delà de vouloir comprendre ou régler ce qui le fait souffrir au présent, par le désir de savoir sur les répétitions qui peuvent s’entendre dans sa vie ou les impasses qu’il ne veut plus voir se renouveler.
